C'est un beau mot, vide de sens, pour plusieurs personnes: les conséquences logiques.
Dans le cadre de mon troisième stage, vécu à l'étranger, j'ai observé une situation omniprésente au Québec. Depuis quelque temps, un élève dans la classe était turbulent. Il se levait et allait parler avec son voisin. L'enseignante, qui se retrouvait dans la classe, avait averti l'élève deux fois. En guise d'avertissement, il allait avoir une copie à faire s'il continuait avec ce comportement. Effectivement, l'élève a continué de déranger et donc, l'enseignante lui a donné comme conséquence de copier une page du livre d'histoires.
J'ÉTAIS SOUS LE CHOC.
La conséquence du comportement de l'élève était une copie du livre d'histoires. Ainsi, l'enseignante donne comme information à l'élève que l'histoire est vue comme une punition. Que c'est une matière qui ne devrait pas être vue comme plaisante. Je n'arrivais pas à croire l'existence de cette intervention.
Tel que décrit dans l'article "La gestion de classe au coeur de l'effet enseignant", les conséquences doivent être clairement décrites en début d'année et doivent être en lien avec le comportement non désiré de l'élève. Dans ce cas, la conséquence aurait dû être en lien avec le comportement de l'élève: se lever et parler avec son voisin. Dans le cadre de ce stage, des règles de classe avaient été établies au préalable. Ainsi, l'enseignante aurait dû les suivre pour éviter une incompréhension des élèves face aux attentes de l'enseignante et pouvoir créer un lien de confiance avec ses élèves.
Ainsi, pour la continuité de mon stage, je me suis donné comme défi de rendre l'histoire intéressante et d'empêcher que cette image négative de l'histoire soit répandue. De plus, je me suis assurée d'être cohérente entre les règles de classe et les interventions que j' effectuais.
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