Compétence 2
"Communiquer clairement et correctement dans la langue d'enseignement, à l'oral et à l'écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante."
Dans le cadre de mon stage 3, s’étant déroulé à l’étranger, la compétence 2 fut grandement travaillée. L’un de mes billets « La communication : aspect primordial de l’enseignement » débute avec le terme « adaptation ». Je désire reprendre ce mot afin de représenter ma vision de la communication. En effet, en enseignant dans un pays étranger, la réalité de la langue m’a sautée au visage. Lors de mes stages précédents au Québec, je n’avais jamais de difficulté à communiquer clairement avec les élèves. Mes consignes étaient claires. Mes expressions étaient comprises. Mes blagues étaient drôles (dans certains cas). Enfin, je n’éprouvais pas de difficulté à utiliser la langue correctement dans le contexte scolaire. Par l’entremise de ce dernier stage, j’ai réalisé que cette compétence était beaucoup plus large que ce que je pensais. C’est ainsi que le terme « adaptation » revient de l’avant. J’ai dû modifier mes expressions. J’ai pris plusieurs heures à travailler sur mes consignes. J’ai adapté mes blagues. J’ai changé ma façon de prononcer certains mots. Tous ces changements ont été favorables au bon fonctionnement de ma classe.
Effectivement, durant mes premières semaines de stage, mes élèves étaient très dérangeants et n’écoutaient pas les consignes données. Parmi mes recherches de solution, la communication fut l'une d'elles. Je me posais la question suivante : « Peut-être que mes élèves ne me comprennent pas ? » C’est ainsi que j’ai pris le temps de discuter avec eux et que nous avons convenu qu’il était difficile pour eux de me comprendre et qu’ils étaient gênés de me le dire. Après cette discussion fructueuse, j’ai apporté les changements énumérés plus haut et les comportements non désirés des élèves furent diminués. Notre climat de classe fut plus dynamique et les échanges furent plus constructifs. De plus, dans l’optique d’impliquer les élèves dans mon apprentissage, je leur ai demandé, à plusieurs reprises, d’utiliser la grille des habiletés en communication orale (Viola, Dumais et Messier, 2012) afin d’évaluer mes compétences à l’oral. Ce fut un travail de concert avec les élèves qui mena à de bons résultats.
Principalement, ce sont pour ces raisons que je considère que la compétence 2 est l’une de mes compétences maitrisées. J’ai développé une conscience de la communication claire à l’oral et à l’écrit. J’ai développé des stratégies d’adaptation au public se présentant devant moi. Je suis plus à l’aise dans la construction de mes consignes et je considère que la langue française est magnifique. C’est un trésor que de posséder le savoir de cette langue.
Compétence 7
« Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d'apprentissage, d'adaptation ou un handicap »
Cette compétence a été l’un de mes plus gros défis lors de mes derniers stages. Effectivement, lors de mon stage 3, je suis arrivée pendant une période d’évaluation. Lors de ma première semaine de stage, je préparais les élèves aux évaluations. La deuxième semaine, je devais distribuer les évaluations aux élèves. Lorsqu’est venu le temps de la correction, j’ai réalisé les forces et les difficultés de plusieurs élèves. Les échecs de certains sont devenus les miens et j’étais frustrée contre mon incapacité à avoir préparé convenablement tous les élèves. Je prenais ces échecs personnellement.
Un jour, mon enseignante associée est venue s’assoir avec moi et elle m’a aidé à comprendre la réalité de l’enseignement. Voyant que j’étais dans un mode panique, elle m’a permis de comprendre la base de la compétence 7. Nos élèves ont tous des besoins différents. Ils ont des forces et des difficultés différentes. Ils ont des caractéristiques différentes. La plus grande difficulté que nous allons vivre est d’adapter notre enseignement à tous ces besoins. À la suite de cette discussion, j’ai compris que je ne pouvais pas m’attendre à ce que tous mes élèves développent leurs apprentissages au même moment et que je devais modifier radicalement ma façon d’enseigner. Ainsi, j’ai lu de la documentation et j’ai trouvé un site fort intéressant : www.atelier.on.ca. Ce site m’a permis de développer des ateliers pertinents et m’a permis de répondre aux besoins des élèves de ma classe.
La semaine suivante, j’ai instauré une routine d’ateliers rotatifs (3 ateliers). Au courant de la semaine, tous les élèves faisaient chacun des ateliers. Lorsqu’ils entraient dans la classe, ils s’installaient à leur bureau et ils savaient quel atelier ils devaient faire pour cette journée. Il y avait un groupe d’élèves qui faisait des multiplications, divisions ou fractions. Un autre groupe d’élèves faisait un atelier d’écriture partant d’un sujet inscrit au tableau. Le dernier groupe faisait de la lecture. Ces ateliers duraient 20 minutes. Pendant ce temps, je circulais parmi les élèves qui faisaient l’atelier de mathématique afin de fournir le support nécessaire. De cette façon, je pouvais fournir un aide plus personnalisé aux élèves puisque les autres ateliers étaient autonomes.
En bref, c’est pourquoi je considère que cette compétence est maitrisée. J’ai vécu des situations qui m’ont permis de la travailler grandement. Je me suis questionné sur cette compétence et j’ai compris les bases de celle-ci. Je suis consciente de ces enjeux et je suis prête à les affronter!
Compétence 11
« S'engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel. »
Dans le baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire de l’UQÀM, notre formation est complète. Nous avons la chance d’être rapidement mis dans le bain grâce à nos stages et à leurs prises en charge. Durant ces prises en charge, nous avons le devoir d’être en constante réflexion sur notre pratique et de nous questionner sur nos choix pédagogiques. Par le fait même, nous sommes dans l’obligation d’écrire des analyses réflexives durant la période de nos stages. En pièce jointe, j’ai déposé le barème des analyses réflexives proposé par l’université. Ce barème structurait notre pensée. De cette façon, j’étais en constante analyse et j’ai développé un esprit critique.
Lors de mes deux premiers stages, l’encadrement de mes enseignantes associées était très formateur. Elles m’aidaient à me poser les bonnes questions et me dirigeaient dans mes questionnements. Elles m’ont fortement aidé dans le développement de mon esprit critique et ma capacité de rétrospection. Inversement, dans le cadre de mon troisième stage, j’avais une enseignante associée qui croyait beaucoup en moi et qui me laissait prendre toutes les décisions sans consultation. Elle ne me posait pas de questions et elle ne me dirigeait pas dans mes réflexions. De cette façon, j’ai instauré dans ma pratique les apprentissages que mes anciennes enseignantes associées m’avaient apportés. J’ai pris de l’avant ma formation et je suis allée questionner mes collègues de travail sur mes choix pédagogiques. J’ai instauré les 5 points positifs de ma journée et les 5 points à améliorer à la fin de mes journées. De cette façon, j’étais en constante amélioration et je m’intégrais à l’équipe-école.
Ce sont pour ces différentes raisons que je considère que cette compétence est maitrisée. Elle est en constante amélioration, mais je la maitrise très bien!